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Andrea Miller crédits : pathos
| Sujet: les passagers du vent Jeu 11 Déc - 21:45 | |
| | les uns sont aveugles de naissance et les autres refusent d'ouvrir les yeux. qu'adviendra-t-il si ceux qui voient clair s'interdisent de prendre la barre à l'approche de la tempête ?... le monde appartient à tous ceux qui y vivent! bon gré, mal gré, les profiteurs devront un jour se rendre à l'évidence. |
ANDREA MILLER/APPO/KURT COBAIN/LES JOURS S'EN VONT, JE DEMEURE/(©FRANÇOIS BOURGEON) ANDREA MILLER L’ÉCUME DES JOURS le ressac je ne connais que ça le balancement de mon corps, en constant défi avec le centre de gravité du monde mon unique désir. ce qui reste après mes nuits. la mousse brune des bières puis celle qui s'accumule sur la plage, et le froid que sait seul produire le vent du large. je ne peux, veux pas vivre sans ça. des amantes, j'en ai eues, mais celle là l'Unique. le mal de terre me terrasse, mais il me fascine. il me rend fier. je suis fier de ne pas pouvoir rester dans un espace trop clos à terre parce que tout se met à tanguer. de manière générale, tout se met à tanguer. l'écume des jours, de ma gerbe d'inadapté à la zone terre ferme. cette gerbe me rend fier. c'est dégueulasse, mais elle crie mon orgueil. je suis l'homme de la mer. je ne peux ni dormir ni penser sans elle. elle m'a tout appris. elle m'a donné le sens du rythme, m'a fait comprendre les hommes. donné la vie. je ne suis bien que là bas. arriver à Almayer, décider d'y faire mon baptême du monde du plancher des vaches, c'est le truc le plus flippant que j'aie du faire de ma vie. je ne savais pas ce qui m'y arriverait. j'ai été malade comme un chien. mal, malheureux, physiquement affreusement éprouvé. ça n'a fait que renforcer mon lien à l'océan et c'est très bien comme ça. le vent qui file dans mes cheveux - que je porte toujours un peu long, toujours dans la gueule, mais uniquement pour ça, pour sentir leurs coups sur mon visage quand je file sur l'eau - et les éclaboussures d'eau salée quand ça va trop vite, quand la coque frappe trop violemment sur les vagues. j'aime quand mes organes montent puis redescendent d'une secousse par gros temps. tout ça me définit. je ne vis pas selon les mêmes lois physiques que les autres humains. elle s'appelle Atrée. c'est un nom d'homme, c'est un nom de sanguinaire, mais je m'en fous. c'est l'essence de ma vie. elle a ce niveau d'agressivité-là.
LES MAINS FAMILIÈRES "les mains sur un piano c'est comme les chiens, elles vont aux endroits qu'elles connaissent." je suis le chien de mon piano. devant un piano je suis fou, je pourrais secouer la tête d'excitation, de cette excitation très pure d'animal. j'ai un besoin vital de poser mes doigts sur les touches. elles sont nées pour avoir cette forme, et même des années de manipulation de cordage, de bouts, de ponçage de bateau, même avec toute cette corne qui les ont durcies mes mains restent soumises au clavier. le contraire est aussi vrai. j'ai deux amours, mon piano et la mer. je dis la mer. pardon Atrée, ma douce. sans toi tu sais je n'y serais pas. j'ai un étrange lien à l'inanimé. mes mains dessus, et moi qui considère les objets comme presque vivants. je donne des noms à tout. je touche tout, c'est ma manière de faire connaissance, c'est peut être parce que mes mains sont le centre de ma vie, elles manipulent mon bateau et fabriquent ma musique. les gens, aussi. maintenant que je suis descendu du bateau ça a un nom, tactile, je suis un mec tactile, hé, hé Andrea c'est un garçon plutôt tactile hein ouais ouais plutôt haha, d'accord ok, ok, ça a un nom, ok, si vous voulez. je pense que les gens me feraient inhumainement peur s'ils n'étaient pas des animaux exotiques. en descendant d'Atrée au lieu de prendre peur je me suis senti comme au zoo. tant de spécimen fameusement intéressants. à déchiffrer. dont je peux me nourrir. les gens sont les seuls choses qui me permettent de rester sur terre. sans ma soif intense envers eux, mon envie de les lire, je me serais barré. mais ils nourrissent ma musique. l'intérieur de mon crâne. la paume chaude, jamais moite de mes mains.
mise en situation Dum apud Persas, ut supra narravimus, perfidia regis motus agitat insperatos, et in eois tractibus bella rediviva consurgunt, anno sexto decimo et eo diutius post Nepotiani exitium, saeviens per urbem aeternam urebat cuncta Bellona, ex primordiis minimis ad clades excita luctuosas, quas obliterasset utinam iuge silentium! ne forte paria quandoque temptentur, plus exemplis generalibus nocitura quam delictis.
Dernière édition par Andrea Miller le Dim 21 Déc - 12:40, édité 3 fois |
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Kishi âge : gamine. crédits : timtim (peach')
| Sujet: Re: les passagers du vent Jeu 11 Déc - 21:48 | |
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Andrea Miller crédits : pathos
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Kishi âge : gamine. crédits : timtim (peach')
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Lulu Ishkooda âge : une comète n'a pas d'âge. crédits : quelqu'un.
| Sujet: Re: les passagers du vent Mer 17 Déc - 10:28 | |
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Invité
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Andrea Miller crédits : pathos
| Sujet: Re: les passagers du vent Mer 17 Déc - 22:51 | |
| merci Clara c'est adorable et merci à vous deux ! oui oui re-bienvenue, j'étais Gabriel Langlois dans une autre vie. je recommence et achève ma fiche ce weekend normalement, j'ai été submergé par le boulot mais at last les vacances samedi, j'aurai tout mon temps |
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Andrea Miller crédits : pathos
| Sujet: Re: les passagers du vent Dim 21 Déc - 12:41 | |
| dp (honte à moi) mais il me semble avoir fait mes mots. je pourrais faire plus long mais ça fait longtemps que j'ai lancé la fiche et j'ai hâte de jouer Andrea. dites moi si c'est trop court, je peux m'y remettre, bien sûr. j'espère que ça vous plaira. |
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Lulu Ishkooda âge : une comète n'a pas d'âge. crédits : quelqu'un.
| Sujet: Re: les passagers du vent Lun 22 Déc - 20:50 | |
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Lorelei Astéria crédits : quelqu'un et louise m.
| Sujet: Re: les passagers du vent Sam 27 Déc - 17:27 | |
| (je suis désolée pour le temps d'attente, période assez chargée, tout ça tout ça, ne m'en veux pas s'il te plaît, ça fait genre plus d'une semaine que je n'ai touché à mon ordinateur.)
ta fiche est merveilleuse j'ai la tête un peu vide, mais voici une mise en situation qui tient -peut-être- à peu près la route.
- Citation :
- sur la terrasse, ses cheveux blonds s'envolent. elle ne bouge pas, semble parler à la nuit. ange inanimée. quand elle se retourne, son regard te transperce. elle n'est pas belle mais, doucement, elle te demande : "tu danses ?"
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