Invité
| Sujet: (f) et ces pas argentins sur le sable muet Sam 15 Déc - 20:54 | |
|
nom(s) prénom(s)
l’amant qui compare quelque beauté rare au jour, tire une ballade de son cœur malade d’amour. - Citation :
- AGE: jeune. genre dix-huit ans, oui, ça serait bien. ORIGINE: à votre envie (voir les idées pour l’histoire). DATE D’ARRIVÉE A ALMAYER: (de même). PRÉSENT A ALMAYER: oui, elle vient tout juste de revenir. RAISONS: guérir, en théorie. (ANCIEN) MÉTIER: je suppose qu’elle était étudiante.
Je vais pas la jouer rp parce que j’ai envie de laisser ça très libre. Je m’étais dis qu’elle aurait pu être née à Alamayer et qu’elle en serait partie assez jeune pour une raison ou une autre. J’avais imaginé qu’elle aurait pu partir avec sa mère à cause de la mort de son père (ou inversement, ou même d’un frère, d’une sœur), et s’installer ailleurs, pour oublier. Peut-être qu’elle a un frère ou une sœur, mais chose sûre : je la vois un peu sauvage, un peu renfermée, un peu méfiante (si vous voulez ajouter une raison un peu plus tragique à ça, je suis pas contre bien sûr, du moment que ça ne tourne pas au cliché du mélodrame). Pour l’histoire après, sa relation avec Havel joue beaucoup, alors je vous laisse le petit lien. Je pars du principe, pour écrire celui-là, qu’elle est née à Alamayer, en est partie jeune et y est revenue après les péripéties évoquées dans le lien, mais vous pouvez faire en sorte qu’elle soit née ailleurs, ça change pas grand chose, c’est comme ça vous inspire.
A côté de ça, elle est rêveuse, même avec ce petit quelque chose d’indéniablement désillusionné (que la demoiselle proposée dégage plutôt bien, je trouve). Elle est pas bavarde, et quand elle parle, souvent, c’est par énigme. Elle a quelque chose de magnétique. Et de garçon manqué. Drôle de mélange, assez idéal pour troubler une gente masculine qui est à la fois attirée par son charme et troublée par cette allure garçonne qu’elle a. Allure sans doute marquée par son comportement, par le fait qu’elle est pas du genre à passer par quatre chemins, à faire la doucette ; elle a pas de scrupules à se comporter comme ça lui chante. Elle est naturelle – trop pour certains et certaines, que ça met mal à l’aise. Je sais pas si vous voyez ; j’espère que oui, c’est de l’essence du personnage que je m’imagine.
havel caserio
(version rp, mais si vous avez la flemme, y’a le résumé après)
L’esprit, prestance curieuse derrière un regard jeune, jeunesse tendre et fleurie dans ses songes, tu brillais, opale diaphane dans le monde, havre du rêve dont il se demande encore où puisaient les racines, pour inspirer si fort sa douceur magnétique, dans cet égout sans fond qui l’avait dans sa gueule.
Où avait-il vu ton visage pour prétendre à se murer dans le péché de son envie à l’encontre de tes courbes chastes ; pour oublier que ses mains, sanguinolentes et couvertes de cette fange du drame humain, ne pouvaient recueillir le cercle de tes joues dans leur coupe trop pleine des erreurs de sa vie…
Où avais-tu muré cette sueur du vice qui suintait par ses pores, et relégué l’image que ses yeux te criaient, pour le trouver toujours et lui parler des rêves, et le laisser les profaner de ses acquiescements formels… où avais-tu emprunté ta patience pour narrer encore la splendeur d’un ciel à ce cœur deux fois trop vieux, trop vieux dans sa temporalité dénuée du moindre émerveillement ; pour lire les pages qui faisaient vibrer ton cœur, et essayer de toucher les cordes de son âme…
Pourquoi revenais-tu ? il avait toujours la lèvre gonflée, la cicatrice nouvelle, l’œil à moitié fermé ; tu ne demandais pas. Silence sur ses secrets et paroles évasives, tu continuais de lui dire le monde à travers le filtre de ton regard, celui qui transcendait tout, qui choyait en toute chose la luminescence d’une beauté qu’il s’était mis à chercher lui aussi.
Tu l’émerveillais. Il voulait comprendre comment tu faisais. Il voulait te comprendre. Et tu voulais l’aider.
Seulement ses blessures un jour ne pouvaient plus glisser derrière les mots dans le silence. Tu ne pouvais plus ignorer, grande enfant à l’âme fragile. Alors il t’a dit, pour les instants obscurs dans les arrières-cours, pour ces coups qu’il prenait dans les taudis des rues, pour ces quelques billets en échange de la drogue…
Dessins des joues creusées, des cernes, avaient dès lors tari ton regard. Malheur de ta curiosité quand tu avais goûté à cette poudre blanche, et quand se faisait insupportable sa culpabilité envers toi, toi cet oiseau dont les ailes fondaient à vue d’œil…
Cris de ta mère et il s’échappe, tu rampes sous sa peau, mais il ne peut plus toucher celle qu’il a changée en cendres, de peur de l’éparpiller encore. Tu l’aimais bien, tu le détestes, il t’a détruite, tu lui en veux, tu t’en veux, pourquoi t’as pas continué à te taire, et l’aimer simplement, lui montrer ton monde, l’empêcher d’en effacer les couleurs, pour pouvoir les lui donner.
La mère t’envoie dans ces salles blanches où on t’arrache le venin des veines, et tu le revois pas… Ellipse d’une convalescence fragile qui t’a rendue instable. Les années ont passé, et cette fois c’est la mer qui te berce et qui te couve ; te voilà à nouveau sur les plages de ton enfance, pour une renaissance, la guérison des vagues qui lèchent tes pieds nus. Tu as rebâti en cartes et ton sourire rêve à nouveau, tu ne trembles plus sur ton fil car le bleu sera là si tu tombes et resombres.
Tu ne trembles plus jusqu’à ce que ton regard s’enlace au sien… il est là.
T’a t-il quittée un moment, de toutes façons…
***
J’espère que ça n’était pas trop long . J’ai conscience que ce que j’écris peut être abstrait donc je voulais aussi le résumer : en gros, ils se sont rencontrés quand elle était jeune (genre quatorze ans je pense, donc il en avait vingt-trois) et ils se sont liés l’un à l’autre. Elle était barrée dans ses rêves et lui n’en avait pas et ne comprenait pas ceux des autres. Mais elle, elle le touchait, elle était la seule chose qui parvenait à l’émerveiller. C’est elle qui lui a donner la fervente envie de savoir lui aussi déceler la beauté dans chaque chose et de trembler en lisant la poésie des grands mots. Mais il ne menait pas une vie très rose ; il avait des problèmes de thunes, et il traînait dans des affaires un peu louches qui le faisaient revenir avec la marque des coups. Un jour, elle lui a demandé pourquoi. Il lui a dit qu’il dealait de la drogue, alors elle l’a convaincu de la laisser essayer (après tout, lui il le faisait bien, de temps en temps). Sauf qu’elle est devenue dépendante. Quand sa mère en a pris conscience, c’était fini, ils ne pouvaient plus se voir, et de toutes façons Havel était bouffé par la culpabilité et ne voulait plus la mettre en danger. Peu après, il a fait de la taule, pendant qu’elle, elle était en désintoxe. Ca fait quelques mois qu’il est à Alamayer. Et le hasard veut qu’elle y revienne…
Je ne sais pas trop vers quoi je voudrais faire évoluer tout ça, je verrai avec qui sera intéressé(e), mais chose sûre : Havel l’aime, bien qu’il ne se le dise peut-être pas très clairement et qu'il souffre de l'avoir fait souffrir. Et elle, elle l’aimait, mais tout ça a tué son amour. En le revoyant, j’ai dans l’idée qu’elle va développer un syndrome de Fregoli – en gros, il va devenir, dans sa tête, un genre de personnage qui la persécute, à tel point qu’elle va avoir l’impression de le voir partout, en tous les autres gens qu'elle croise, et qu’il la harcèle. Et lui… il va essayer de faire avec, de l’approcher, de la calmer, comme il peut, ou plutôt comme il ne peut pas, au moins dans un premier temps. Il se détestera de vouloir l'apprivoiser à nouveau, mais c'est comme ça, c'est plus fort que lui. - Citation :
- c'est long, c'est long, pardon... j'espère que j'aurai quand même un heureux élu. non mais je plaisante mais ça serait vraiment con pour havel si ce scénario n'était jamais joué. bref.
le prénom est libre, je n'avais pas d'idée ; je la voyais bien avec un prénom masculin, mais c'est à votre envie. l'avatar est discutable, même si ksenia vasylchenko... ben j'ai écrit le scénario pour qu'il soit joué avec son visage quoi. du reste, je sais pas, c'est libre, et je suis pas très exigeante. je n'ai pas beaucoup de temps pour rp, donc vous en faites pas si vous non plus, y'a aucun soucis, du moment que ça n'est pas non plus une réponse toutes les trois semaines/un mois (de manière générale). je demande juste une belle plume. je prétends pas que la mienne soit parfaite, mais si je ne suis pas vraiment touchée par l'écriture de l'autre, l'inspiration s'en perd un peu, je pense qu'on est tous comme ça. mais vous en faites pas, et venez, je vous couverai de tout mon amour |
|