«Un enfant vous embrasse, Parce qu'on le rend heureux, Tous nos chagrin s'effacent, On a les larmes aux yeux Mon dieu, mon dieu, Dans votre immense sagesse, Immense ferveur, Faite donc pleuvoir sans cesse, Au fond de nos cœur, Des torrents de tendresse; Pour que règne l'amour, Jusqu'a la fin du jour.»

BABE/ALMA/TJWALLACE/LES JOURS S'EN VONT, JE DEMEURE/(©ALESSANDRO BARICCO)

POUSSIERE D'ETOILE

Embrasse. Embrase. Le feu sacré des baisers volés. Poudre aux yeux du bout des lèvres. L'amour volatile qui s'éteint. Qui se souvient. Le baiser doux. Le baiser fou. La douceur nébuleuse qui vous offre les instants de délicatesse éphémères. De ceux qu'on oublie pas. Qu'elle, elle oublie. Nayeli fée des baisers. A vous embrasser. A s'en lasser. A oublier. Ce sont des poudres de bonheur balancer à vos figures, ces rideaux de baiser qui parsement votre visage de douceur. L'euphorie latente de ces moments qui ne durent pas. des baisers promesses de tout les possible.

Et ils m'oublieront. Ils m'oublieront tous. Je passerais, fantôme, sous leur corps triste. J'en embrasserais les courbes. Et les courbures de leurs lèvres. Je caresserais leurs joues avant d'offrir un baiser. Je souffle fort toute la poussière de rêve. Poussière d'amour dans leur poumons étriqués. Je sortirais avant de m'eteindre. Je les laisserais rever, douce sensation, de mes levres inconnues qui laissent des frissons. Dans le creux desquels subsiste le souvenir heureux et étrange de ces gens oubliables qui laissent leur marque indélébile.

MÉTAMORPHOSE

Dum apud Persas, ut supra narravimus, perfidia regis motus agitat insperatos, et in eois tractibus bella rediviva consurgunt, anno sexto decimo et eo diutius post Nepotiani exitium, saeviens per urbem aeternam urebat cuncta Bellona, ex primordiis minimis ad clades excita luctuosas, quas obliterasset utinam iuge silentium! ne forte paria quandoque temptentur, plus exemplis generalibus nocitura quam delictis.