Rue âge : dix neuf hivers. avatar : teresa oman, simplement. crédits : EYLIKA.
| Sujet: just ride Lun 22 Déc - 0:26 | |
| | « i was in the winter of my life, and the men i met along the road were my only summer. at night I fell asleep with visions of myself, dancing and laughing and crying with them. three years down the line of being on an endless world tour, and my memories of them were the only things that sustained me, and my only real happy times. i was a singer - not a very popular one, i once had dreams of becoming a beautiful poet, but upon an unfortunate series of events saw those dreams dashed and divided like a million stars in the night sky that i wished on over and over again, sparkling and broken. but i didn't really mind because i knew that it takes getting everything you ever wanted, and then losing it to know what true freedom is. when the people i used to know found out what i had been doing, how I'd been living, they asked me why - but there's no use in talking to people who have home. they have no idea what it's like to seek safety in other people - for home to be wherever you lay your head. i was always an unusual girl. » |
ENDLESS HOPE/AMANDA/TERESA OMAN/L'INVITATION AU VOYAGE/(©LANA DEL REY) VANLOW, RUE BOHÈME tu chantes, chantes, chantes en accord avec la musique. la stéréo produit un son idyllique. c'est du bonheur, du pur plaisir. que tu aimes entendre ce son planer haut dans les airs. d'ailleurs, toi aussi tu planes. grâce à ton pétard bien tassé qui danse, danse, danse entre tes doigts ensorcelés. ils rejouent la mélodie. tu fermes tes yeux et tu tires, tu aspires la fumée, et ça te détend. tu es reposée. au calme. sans une seule contrariété. ces moments de bonheur, car c'est ainsi que tu les qualifies, te sont précieux. tu t'arranges pour qu'ils surviennent assez souvent. c'est important. c'est rituel. une tradition. tradition que tu ne partages pas toujours, mais lorsque c'est le cas, ça débouche sur de l'amour. avant de reprendre la route. bohème. le terme te convient ? normal. c'est ainsi, ta philosophie.
L'AMANT qu'il est charmant ton nouvel amant. qu'il est beau ton jeunot, qu'il est robuste ton petrus. car c'est ainsi qu'il s'appelle. c'est en tout cas le nom que tu cris lorsque c'est fini. lorsque vous vous êtes donné à fond, sans conditions, pour le bien-être de l'un, comme de l'autre. c'était écrit. gravé sur une pierre cristallisée. vous étiez fait pour baiser. car c'est ce que vous faites, et rien de plus. rien de plus ? ô menteuse, tu prétends mal. tu t'attaches lorsqu'il te caresse. tu fonds quand il t'embrasse. et tu l'aimes quand il enlace. à ce rythme, tu seras bientôt esclave. esclave de son sourire. esclave de ce corps. esclave de ses désirs. mais tu t'en fous, pas vrai ? parce que c'est tellement bon, cette sensation. c'est enivrant, bouillant, bandant. oui, ça te révolte. tu succombes. à toute heure.
SILENCE inspire, expire, inspire, expire. tu vois. tu en es toujours capable. tu vas survivre. n'as-tu pas vécu bien pire ? allons, décoche moi un sourire. ne sois pas triste. ils sont si nombreux. ils sont à ta portée. soit, laisse les larmes couler. mais qu'elles soient expiatrices. ne te laisse pas aller. rien y fait, tu y penses. tu te retranches dans ton silence. mais à quoi bon ? c'est inutile. il n'est plus là, et c'est tant pis. regarde moi, regarde toi et fais le constat. peu à peu, le souvenir de son toucher disparaîtra. et tu seras libre ma belle. chasse donc ces mauvaises pensées, et chante pour moi. pourquoi ne chantes-tu pas ? pourquoi ne chantes-tu plus ? je sais, tu n'en peux plus. alors pars. va-t'en loin. oublie le passé. soigne ton mutisme. abats les murs qui entourent ton âme, ceux qui tu as dressé pour contrer cette peine infâme. et reviens-nous, reviens-moi. lorsque de nouveau tu chanteras.
mise en situation prendre l'air, c'est bénéfique. c'est du moins ce qu'ils disent. est-ce vrai ? non. ça te fais juste respirer. tu vois la mer. tu vois le ciel. tu vois les nuages. et le village. point. est-ce que ça t'aide à oublier ? seigneur non. malheureusement non. tu ne peux pas oublier. c'est impossible. mais tu es là. autant profiter. c'est donc avec peu de motivation, et d'énergie, que tu descends dans le hall d'entrée. vêtue simplement. il ne fait pas trop chaud. et tu traverses l'endroit. le regard blasé, comme à l'accoutumé. vous avez l'air bien triste mademoiselle. est-ce que je peux vous demander ce que vous faites ici ? mamie s'adresse à toi. tu t'arrêtes net, et tu la dévisages. mamie est curieuse. mamie veut sans doute tout savoir parce que mamie n'a plus de vie. elle s'ennuie c'est d'ailleurs pourquoi elle travaille ici. les gens peinés se confient peut-être à elle, et leurs secrets la font peut-être vibrer. tu ne veux pas paraître insolente, même si tu l'es, alors tu réponds simplement. je suis là pour m'éloigner, de tout, le reste, c'est pas vos affaires. mamie ne se vexe pas, non, elle s'étonne. mamie ne lâche pas l'affaire. alors que tu ne désires qu'une seule chose : t'en aller. vous savez, la vie c'est comme un ballon, ça vole haut dans le ciel et c'est très beau. tu rigoles. c'est tellement dur de t'en empêcher. à tes yeux, cette pauvre femme est naïve. elle a dû naître, grandir, vivre puis vieillir ici sans rien connaître d'autre. sans rien connaître d'excitant. alors de quel droit joue-t-elle les sages ? très beau oui, jusqu'à ce que le ballon éclate. et que le ciel devienne noir. son attention t'exaspères. vite, tu files, tu essayes de t'échapper, car ses questions te font penser. penser à lui, à vous. et si tu es ici, c'est justement pour l'oublier, pas te remémorer. mais mamie est un pitbull. elle ne lâche pas l'affaire. mademoiselle, vous savez, il faut savoir bien s'y accrocher et surtout ne jamais la lâcher. rire une deuxième fois serait grossier. sa leçon te fait alors seulement sourire. un sourire de ceux qui se veulent ironiques, qui veulent absolument tout dire. ta répartie légendaire, et ton besoin d'avoir toujours le dernier mot, te pousse à lui répondre : je me suis accrochée, c'est lui qui m'a lâché. sur cette phrase lourde de sens, très profonde, très recherchée, tu t'éloignes, passant les portes de la pension. direction les falaises. car le bleu de la mer te réchauffe. curieux ? non, pas quand on en connait la raison. non, ses yeux n'étaient pas bleu. mais le ciel lui l'était, quand il te faisait l'amour sur la terre. alors tu fermais tes yeux, comme tu les fermes en cet instant. la seule différence c'est qu'aujourd’hui tu pleures. oh oui tu pleures ma fille, sachant qu'il te trouvait si belle, couverte de larmes. et si tu pleures, c'est dans l'espoir d'entendre encore ces mots sortirent de sa bouche : tu es si belle, quand tu pleures.
Dernière édition par Rue le Mar 23 Déc - 0:19, édité 4 fois |
|
Cézanne âge : vingt-quatre avatar : dylan rieder crédits : ça va venir
| Sujet: Re: just ride Lun 22 Déc - 14:53 | |
| que tu es belle et puis tes mots |
|
Rue âge : dix neuf hivers. avatar : teresa oman, simplement. crédits : EYLIKA.
| Sujet: Re: just ride Lun 22 Déc - 14:57 | |
| |
|
Cézanne âge : vingt-quatre avatar : dylan rieder crédits : ça va venir
| Sujet: Re: just ride Lun 22 Déc - 15:15 | |
| tu m'as manqué, tu m'as manquuuué ! viens, dansons ma belle. puis tu as teresa, tu veux me tuer, toi ! |
|
Rue âge : dix neuf hivers. avatar : teresa oman, simplement. crédits : EYLIKA.
| Sujet: Re: just ride Lun 22 Déc - 15:19 | |
| |
|
Invité
| Sujet: Re: just ride Lun 22 Déc - 18:54 | |
| |
|
Lulu Ishkooda âge : une comète n'a pas d'âge. crédits : quelqu'un.
| |
Rue âge : dix neuf hivers. avatar : teresa oman, simplement. crédits : EYLIKA.
| Sujet: Re: just ride Lun 22 Déc - 23:48 | |
| |
|
Lorelei Astéria crédits : quelqu'un et louise m.
| |