flore âge : dix-huit comètes. crédits : same.
| Sujet: on ne change pas (ovide) Mer 10 Déc - 17:16 | |
| au bord de l'eau, (en bord de ciel) l'écume qui s'échoue sur mes mains, (ou c'est juste moi, qui suis échouée entre deux-trois vagues) je pense à toi. le sable qui glisse d'entre mes doigts, me fait penser à toi. les nuages qui dansent au-dessus de moi, qui s'en vont lentement pour revenir au lendemain, me font penser à toi, l'océan qui joue au va, puis au vient, puis au va, puis au vientt, me fait penser à toi, à tes bras, à tes yeux. et encore, je m'obstine, à écrire, ton nom dans le sable d a n n y ton nom en vertical, ton nom qui brasse l'air, ton nom qui respire mon parfum, ton nom qui ne me quittera jamais. mon regard finit par s'échouer sur le frisson. (le frisson, c'est un joli oiseau, que je regarde très souvent, ces derniers-temps, et bizarrement, ses yeux sont déjà ancrés dans les miens dès que je le vois. il est beau, comme un soleil, y'a très souvent de la fumée qui s'engouffre entre ses lèvres, et je rêve, parfois, d'être cette cancéreuse qu'il porte si tendrement à son visage)
il a des yeux comme des marées d'écume s'échouant sur les plages, il a des yeux-danny. (il a des yeux qui brassent notre air, des yeux qui respirent pour mon parfum, des yeux qui ne me quitteront jamais) et je plonge, plus profond, encore et encore, j'ai l'impression que dans ses prunelles, il fait trop sombre, qu'il n'y a rien, que c'est vide, que c'est perdu d'avance pour lui (pour nous) qu'on est seul, qu'on est rien. |
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Ovide âge : vain, vin, vingt ans. avatar : robert l'habit crédits : tim <3
| Sujet: Re: on ne change pas (ovide) Mer 10 Déc - 18:03 | |
| quand je l'ai vue la première fois j'ai pensé que c'était toi puis après qu'elle existait pas que c'était (encore) mon cerveau qui faisait des siennes (ça fait ça des fois depuis un moment, depuis que t'es plus là)
mais putain elle est réelle je l'ai surnommée "éternelle" éternelle, je parle de sa beauté on dirait qu'à toi elle l’a volée
je sais rose, que tu veux que j'arrête de te parler. que tu ne m'aimes pas, que tu ne m'as jamais aimé. mais je peux pas, un jour ça va s'arrêter mais pour le moment je suis désolé.
je la regarde, la demie-toi elle grave des lettres du bout de ses doigts et moi j'ai envie de lui dire que ça sert à rien, que la marée effacera tout demain. mais je suis nul, j'y peux rien, je fais rien, je dis rien.
et quand elle a fini, dans mes yeux elle se refuge de ses prunelles doucement elle m'attaque c’est peu, mais j'en perds le contrôle de mon rythme cardiaque et aussi neutre que je puisse paraitre, vibre dans mon être... le déluge.
j'inspire le vide, j'expire le néant. je me fais mourir lentement.
elle arrête pas s'il-te plaît n'arrête pas oui oui oui, continue de me mettre à nu avec ton regard de renard.
mon cerveau me crie de parler mon coeur pleure de tout arrêter tandis que mon visage de marbre est dressé.
elle est belle, elle doit être tombée du ciel il faut que quelqu'un lui dise (pas moi) ouais, il faut qu'on le lui dise (des millions de fois)
j'ouvre la bouche mais rien ne sort "t'as l'air d'un gros vide, ovide" , que tu disais ma rose. sans savoir que c'était toi qui m'avait lancé un mauvais sort.
j’essais de sourire un peu, et je lui tends mon paquet mon paquet d'assassin, d'un geste de la main au lieu de parler, me tromper et de tout niquer. |
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