« Perdue dans le vortex. Pensées filantes, soleils couchés. Elles vont où, ces chansons murmurées que personne n’entendra jamais ? Et toutes ces paroles qui se distordent dans le vide. Je n’ai plus peur d’être de trop, de faire tâche, et tant pis si les regards font comme des averses, tant pis. Et tant pis pour le manque cruel d’appels téléphoniques, et tant pis pour les visages qu’on oublie, et tant pis pour les autres, tant pis pour moi aussi. Tout ira bien, les nuages font toujours de jolies formes. » - echodeine

.STORYTELLER/NIE/GRACE HARTZEL/LES PENSIONNAIRES/(©ALESSANDRO BARICCO)

   

   La métamorphose des bruits qui deviennent musique, des doigts fins écrasant doucereusement les touches noires et blanches d'un piano, provoquant cette mélodie idyllique à l'oreille qui écoute. La métamorphose des sentiments s'évaporant dans l'air en notes éparses, des mots cachés, des maux enfouis. Ces mélodies inconnues s'échappant au gré du vent par l'ouverture minutieuse d'une fenêtre voilée. La métamorphose des pensées qui s'éteignent lentement dans la confusion. La caresse de l'inconnu contre ton visage de porcelaine souillé par les larmes qui roules, dévalent tes joues au rythme des vagues qui s'échappent du rivage. Le goût salé contre tes lèvres rosées qui s'éteint, qui laisse place au frisson d'une histoire écrite en notes de musique idyllique indéchiffrable que seule toi et la pianiste inconnue cachée derrière cette fenêtre voilée connaît. Un bout d'histoire, un morceau de ciel ou une parcelle d'océan partagé entre deux inconnues sans visage. La métamorphose de tes pensées qui se taisent pour écouter, la métamorphose des sons autours de toi, de ta vision floue des choses. La pianiste ne le sait pas, peut-être, mais ses doigts glissant doucereusement sur les touches de son clavier créant ces bruits formant ces chants qui guérit ton âme, doucement, lentement, crée cette métamorphose.

   Doucereux contre tes lèvres pâle, le silence. Les vagues bleutées t'appellent, t'attirent, là-bas dans la nuit, silhouette perdue sous un éclat de lune pour seule lumière éclairant tes pas égarés.
En cours..

   Dum apud Persas, ut supra narravimus, perfidia regis motus agitat insperatos, et in eois tractibus bella rediviva consurgunt, anno sexto decimo et eo diutius post Nepotiani exitium, saeviens per urbem aeternam urebat cuncta Bellona, ex primordiis minimis ad clades excita luctuosas, quas obliterasset utinam iuge silentium! ne forte paria quandoque temptentur, plus exemplis generalibus nocitura quam delictis.